"Non chérie je ne mettrai pas du sel sur le steack , à partir d'aujourd'hui je mets du poivre !"

Eric Besson

lundi 22 juin 2009

L'évolution graphique est saisissante

Je ne suis certes pas très âgé mais cet article évoquera à mes plus jeunes lecteurs ce que provoque chez moi la lecture du bulletin cantonal d'amateurs de vieilles gloires du rock: de l'incompréhension.

C'était il y a une quinzaine d'année, j'avais 6 ans et j'étais tout fiévreux à l'idée de jouer au dernier Batman sur Gameboy. Mon cousin et moi nous disputions pour savoir qui allait pouvoir s'y atteler. Je me souviens de ces heures passées à regarder ce minuscule écran. Il y avait ces centaines d'ennemis tués qui n'étaient en fait que d'un seul type. Enfin ce grand moment où le joker nous apparaissait à l'écran (il ne différait pas beaucoup des autres ennemis visuellement mais l'émotion était plus qu'intense). Il y avait ces cinématiques. En réalité des lignes qui défilaient très vite sur l'écran et où les visages des personnages étaient grossis (Pour visualiser tout cela, il faut se rendre ici). Dans nos cerveaux d'enfants, nous échafaudions des prévisions sur l'avenir du jeu vidéo. "Plus tard les graphiques (j'ai longtemps confondu les mots "graphique" et "graphisme")seront comme au cinéma" m'échinais-je.

Quinze années ont passé jusqu'à ce que je tombe sur cette vidéo. Nos projections étaient les bonnes. Certes on peut objecter à ces jeux vidéos magnifiques graphiquement de manquer d'âme. On peut aussi les blâmer pour nous avoir fait louper une partie de notre jeunesse (je ne partage pas ce point de vue et j'en garde des souvenirs merveilleux). Mais il est selon moi plus facile de s'immerger dans une histoire lorsque les personnages s'animent de manière réaliste que quand on voit une grosse tête aplatie sur un petit écran! Ce n'est pas une révolution mais une évolution. Cela a une conséquence très nette, je ne m'étais pas rendu compte qu'en 15 ans, les choses avaient tant changé.